Tuesday, October 09, 2012

Se donner le droit d'être ce qu'on est

Pourquoi parfois je retrouve l'instinct de faire la forte, de faire la dure? Pourquoi parfois je suis méchante, je suis hostile? Qu'est-ce que j'ai à prouver? Est-ce que je dois montrer aux gens que je ne plierai pas? Est-ce que c'est nécessaire? Est-ce que de le savoir ne me suffit pas? J'ai quelque chose à prouver à qui que ce soit? Est ce que je tiens la route? oui! La Distance? oui! La Douleur? oui! les Épreuves? oui! J'ai quoi à prouver?  Tu peux mentir à tout le monde, la seule personne à qui tu ne peux le faire c'est toi-même, et j'ai arrêté...

La force parfois c'est d'accepter ses faiblesses. La force c'est d'écouter les avis mais de suivre le sien. Et quand on est perdu, il faut parfois n'écouter que soi pour trouver la route, parce qu'à trop écouter les autres, on se fixe sur "ce qu'il faut faire" et on ne sait plus ce qu'on veut faire. Il faut avoir confiance dans les surprises de la vie. Il faut avoir confiance dans ses envies, ses choix. Bons ou mauvais on sera tout seul à les assumer... Faire le choix d'aller contre ce qu'on sent créera une frustration. Refuser de voir la personne en face de nous comme on la voit. Quelqu'un de bien, de bon, de gentil, quelqu'un pour qui on a des sentiments, qu'on le veuille ou non c'est là. Essayer de se le cacher, de se voiler la face fera plus mal encore lorsqu'on se réveillera.Vivre les choses jusqu'au bout, à 100%, accepter, d'aimer même si c'est pas réciproque, de souffrir, de donner même si on ne reçoit pas, aller au bout pour ne pas avoir à regretter ou à revenir en arrière. Accepter qu'on nous prenne pour une folle, accepter d'aller contre les avis, de penser différemment, de voir les choses de son regard, subjectif oui, mais est-ce que l'objectivité à toujours raison? Est-ce que les éléments rationnels suffisent à nous guider dans nos choix et à faire que l'on fait les bons choix pour être heureux? Moi j'y arrive pas... Y a que mon cœur qui me guide. "Le seul temple est dans notre cœur". Un jour on m'a dit que j'avais un cœur pur, alors peut-être qu'il peut me guider vers la bonne voie si c'est le cas...

De toutes façons, ce n'est pas un choix pour moi, la seule façon dont je suis heureuse c'est en étant en accord avec mon cœur, en acceptant de l'entendre et de l'écouter, et puis pour le reste, on verra ce que la vie me réserve.

Monday, July 23, 2012

Reflexion sans commencement et sans fin

Vivre les choses à fond, ne pas savoir faire semblant, avoir mal...
Donner de la valeur aux choses, donner de la valeur aux gens, fixer ses priorités, penser à ceux à qui on tient quand on agit...
Essayer de comprendre... les autres, et soi. Essayer d'être tolérante, d'aller au fond des choses, et de se remettre en question.
Je souffre, mais je n'ai jamais regretté, jamais.

Je vois les gens revenir parfois, ça en devient même frustrant qu'aucun n'ait été capable de voir tant qu'il en était encore temps que ça pouvait être une superbe histoire, peut être l'histoire.
Des mails, des mois, des années plus tard, des "c'est toi que je veux, je m'en suis rendu compte quand ca s'est fini", des "je sais c'est con qu'il ait fallu ca pour que je m'en rende compte", des "je ne peux m'en prendre qu'à moi, mais redonne moi une chance" des "t'étais différente"... A quoi ça sert? Tester si j'ai attendu? Si j'y pense encore? Si je vais être assez naïve pour recommencer?

Ah oui j'ai souffert, je crois que je peux le dire que j'ai souffert, toujours par amour. Soit parce que la vie m'a pris des gens que j'aimais, soit parce que j'ai aimé des gens qui m'ont perdue. Comment c'est possible d'avoir quelqu'un que l'on aime et ne pas le savoir, comment c'est possible d'avoir quelqu'un qui nous écoute, qui est là pour nous, avec qui on rit, avec qui on passe des moments superbes et se rendre compte, seulement quand on l'a perdue, de tout ce que l'on pouvait ressentir pour cette personne et espérer comme avenir avec elle.

Est-ce que la priorité c'est le présent et les "bons moments" et est-ce que ça vaut d'abandonner la personne qu'on pense différente? Est-ce que ça vaut de briser le cœur à cette personne? Est-ce que se poser 2 minutes pour réfléchir à ce que l'on risque c'est futile? 

J'ai compris que l'on pouvait faire de mauvais choix, et les regretter, je l'ai compris avec Steven. Mais je le pardonne pas. J'ai compris que certains ne pensent que pour eux, et c'est bien dommage, ils ne seront jamais heureux, parce que le bonheur, ça repose sur voir ceux qu'on aime heureux. Tout en l'étant soi-même, mais c'est dans le regard et la gratitude des autres qu'on se ressource. J'ai compris que peu de gens sont comme moi, je ne sais pas si c'est un bien ou un mal, mais je sais que je n'ai pas de regret, qu'on me dit intègre, cohérente, et entière. Pas de regret sur ce que j'ai fait, ou dis depuis que j'ai 20 ans. Ça ne durera pas toujours, mais je fais des choix, je les assume, et le fait de donner de la valeur aux gens et aux choses, et de ne pas oublier que moi aussi j'ai de la valeur, ça me permet de bien peser les choses et de ne rien regretter. 

Il y a des jours, des semaines bizarres comme ça. Dans la même semaine, je me sens dévalorisée dans les mots d'un homme à qui j'accorde beaucoup d'importance, me fait aborder par 1 hommes en soirée qui "souhaite réellement me connaitre"... "le défi" comme je dis... 3 hommes que j'ai rencontré il y a quelques mois ou années me demandent de bien vouloir reprendre contact avec eux, et mon amour d'enfance m'écrit qu'il m'a jamais relancé parce qu'il pensait que je valais mieux que lui, qu'il pouvait pas me donner de "situation" comme je méritais (comme si ça m'importait), que j'ai été la seule différente pour lui de toutes celles qu'il a rencontré jusqu'à aujourd'hui, qu'il voulait pas que je tombe dans la désillusion, que ça lui coûte de savoir qu'une fille comme moi est sans cesse en train de souffrir à cause des hommes. Steven m'avait dit "on se parlait plus, je voyais que tu étais avec Belal sur Facebook, j'étais dégouté d'un coté, et puis j'ai été encore plus dégouté pour toi quand j'ai vu que c'était fini". Ça a un coté flatteur tout ça, et puis un côté super frustrant. Pourquoi ils n'ont rien vu au moment où ils m'avaient. J'ai toujours été clean avec eux, sincère, honnête, on a toujours bien rigolé, et ils ont fait le mauvais choix. Mais là je vois pas. Je mets à part bien sûre mon amour d'enfance, parce que là, pour le coup, on a tous les 2 essayé, on a été dépassés, mais c'est vrai que je n'ai rien, rien à lui reproché, il a toujours été parfait avec moi, à tout niveaux et c'est sans doute ça qui fait que l'on a beaucoup d'affection l'un pour l'autre, et je sais que pour le coup, lui, ce n'est juste pas une histoire de choix. 

Je me suis remise en question, pour savoir pourquoi c'était le même schéma, j'ai sans doute ma part de tort... Trop honnête m'a-t-on dit, trop transparente avec les gens, trop investie, trop trop. Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, moi je le sais. Les gens se plaignent des filles légères, immatures, pas investies, pas drôles.... Je ne suis pas sure d'être complètement l'inverse de tout ça, je suis sure d'avoir toujours donner la juste valeur à ceux que j'ai aimé, à ceux à qui j'ai accordé de l'importance, parfois je leur ai même donné trop de valeur, mais je ne leur ai jamais fait de mal. J'ai dit un jour à une amie "j'espère que tu pourras te dire que lui aurait fait la même chose pour toi"... ça arrive rarement...

Mais voilà, à un moment, on fixe des limites à la souffrance, il faut faire un choix. Quel-qu’il soit il faudra l'assumer. Choisir c'est renoncer disait une collègue. Oui c'est renoncer aux autres possibilités, mais c'est donner toutes les chances à ce que l'on a choisi, à notre priorité fixée. Je n'ai rien à regretter. Les gens sont ce qu'ils font, et mes actes vont toujours avec mes paroles.


Friday, May 11, 2012

Celle qui compte

C'est laquelle?
C'est laquelle la seconde où tout bascule? Celle où tu passe du côté obscur ou de l'autre? Est-ce que c'est la seconde où tu glisses sur la flaque d'huile, où tout commence? Ou est-ce que c'est celle où tu tapes la rambarde? Est-ce que c'est celle où la personne déboîte en face, ou est-ce que c'est celle où ça tape? Est-ce que je peux encore faire quelque chose?
Où est-ce que ça commence? C'est laquelle la seconde où ma vie a changé? C'est celle où je t'ai rencontré, ou celle où je t'ai perdu?
C'est laquelle la seconde où j'ai su? C'est celle où j'ai croisé ton regard? Ou est-ce que c'est aux premiers mots échangés? Est-ce que c'est aux premiers sons de ta voix? C'est lorsque tu m'as regardé, ou quand on s'est embrassé? Premier regard? Premier baiser? Premier câlin? Premier "je t'aime"?  
A quel moment ça commence? On ne sait jamais bien où ça commence, et on ne sait jamais bien où ça finit. Est-ce vraiment important? Quand on y repense, on se le demande. A quel moment j'aurais encore pu faire quelque chose... L'important finalement c'est de faire quelque chose dés qu'on le sent. C'est laquelle la seconde où j'ai commencé à le sentir? Celle où je rêvais que je te perdais ou celle où j'ai décroché le téléphone? Celle où tu m'as menti, ou celle où tu m'as avoué la vérité?

Je ne sais pas bien pourquoi on se pose des questions existencielles, qui n'apportent pas grand chose, mais on se les pose. La manière que j'ai trouvé d'y répondre, c'est d'arrêter d'y penser après coup, et de ressentir tout à l'instant... Et en fait on sait. On sait pendant qu'on le vit, que là, maintenant, on vit un moment important, que là maintenant, on ressent quelque chose de grandiose, que là maintenant il est l'heure de partir, ou il est l'heure de lui demander de rester. Peu importe ce qu'il se passera la seconde d'après, celle qui compte, c'est celle-là. C'est celle où je ris, celle où je pleure, celle où je pense à toi, celle où je suis dans tes bras, c'est celle où tu me souris, c'est celle où je vois mes amis, c'est celle où on se retrouve, celle où on se perd, celle où j'écoute les mots d'amour, celle où j'entends la mer. C'est cette seconde là qui comptera, celle où j'aurai fait le choix de m'écouter moi.
La seconde qui compte, c'est celle où je fais un choix, assumer ou pas, il faudra en faire, c'est celle où j'ai décidé de ne plus avoir de regret, c'est celle où je réfléchis, celle où je me lance. Ce sont toutes ces secondes mises bout à bout, comme les petits riens de Serge Gainsbourg qui font tout.

Thursday, May 03, 2012

Souvenirs aux éclats de rire!

Une petite "Fish Pédicure" entre filles aura suffit à faire ressortir des souvenirs qui font plus que sourire! Rien qu'en y repensant, j'en souris, et on s'est toute retrouvée dans les histoires des unes et des autres, alors, je me suis décidée à en livrer quelques unes... Toute ressemblance avec des personnes réelles n'est que fortuite ;-)



L'homme émasculé

"- Attends, tu vois pas le truc toi, tu sors avec un mec, LE mec quoi. Grand métisse, footeux, 1 mètre 95, 90 kilos de muscles, beau gosse, viril, macho même, le petit caractère de merde genre LE mec quoi. Et là t'ouvre la porte! Putain le mec, il a un masque d'argile sur le visage! Oh merde! 
- Non mais attends, on le sait que les mecs ils prennent soin d'eux quand même!
- Mais je m'en fous! Lui il sait que je m'épile, c'est pas pour ça qu'il me voit en position quand il passe la pas de la porte en train de m'arracher mes bandes de cire!
- C'est pas faux! Et t'as dit quoi?
- Euh... excuse moi, en fait je voulais voir mon mec... tu peux aller le chercher s'il te plait, t'as dû l'oublier quelque part dans la salle de bain..."



Les crados en voiture

"- Non mais attends, t'es en voiture, tu t'arrêtes au feu rouge, putain t'as toujours des gens en train de se curer le nez, non mais c'est dégueu sérieux! Même dans le métro t'en as toujours un! A un moment j'en avais tellement marre de tous ces crados, que quand je m'arrêtais au feu rouge, j'en voyais un, je le fixais en mettant mes doigts dans le nez comme lui, et quand il me regardait, je m'essuyais dans mon t-shirt genre "c'est bon, je t'ai vu, vas-y essuie maintenant, je t'ai grillé c'est bon!"
- T'es dégueu! "


Les accostages et rendez-vous foireux

"- Ah non mais je te jure quand je vois un mec relou qui va venir m'accoster, bime, je me mets le doigt dans le nez et je fais une tête d'abruti! T'es sûre qu'il vient pas!
- Mais t'es une grande malade toi!
- Ah mais ça marche hein!
- Ben tu m'étonnes! Attends, c'est comme le mec, un jour, un méchant beau gosse qui t'invite à prendre un verre, ou resto, vraiment le mec super, mignon, intéressant, et là il te sort un reniflage, dé-go-lasse!!!! Le truc qui vient de remplir son cerveau "ouais tu vois moi, quand j'ai monté ma boite humrrrrrrrrrrrr!" Aaaaaaaaaah quelle horreur! Ou le mec qui te fait la même mais dans la rue, et qui crache! Papapaw les mecs! DE-GO-LASSE!!!"


Les régimes 
 
" - Non mais attends faut arrêter les gens là avec les régimes! 
- Non mais toi tu sais pas, t'as pas de problème de poids!
- Non mais attends soit tu fais un régime, tu fais attention, soit t'en fait pas! Mais faut arrêter les régimes là : régime au choux, régime banane, régime raisin, régime ananas! En plus c'est pas bon pour la santé! Et tu te prives, tu te prives, et là ton mec il rentre avec un mars et tu te transformes "un MAAAAAAAAAAAARS, AAAAAAAAAAAAAARGHHHH donne moi ton MAAAAAAAAAARS, AAAAAAAAAAAAH je vais tuer le paquet de GATEAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUUUUUX!!!" mdr! Arrêtez merde oh!"

Monday, April 30, 2012

"Et toi, t'aimerais avoir des enfants?"

Samedi on m'a demandé si je voulais des enfants...

A ce moment-là je me suis dit "soit je donne l'impression de ne pas en vouloir, soit la personne qui me le demande, ne sait pas elle-même si elle en veut, et prend des avis... ou alors, dans l'esprit des gens, j'arrive au moment où 'il est temps d'y penser' "

Dans l'absolu, oui j'en veux, j'adore les enfants, et c'est réciproque en général. Après effectivement, peut-être que de l'extérieur on peut se demander, parce que je ne fais pas la hyper gaga "agoudou gada gada, ah prrrrrrrrrrroooooooouuuuuuuuuuuu, goudou gouda?" pouhlala, que c'est fatiguant!!!
Et je ne cède pas à tout dés que les gamins pleurent, et je ne suis pas hyper déçue le jour où un gamin veut pas me faire de bisous.

Mais oui j'adore les enfants, et si je prends l'exemple de mon neveu, il a bientôt 2 ans, et on s'adore tous les 2, pourtant, je ne suis pas toujours hyper gentille avec lui, et il sait bien que quand je lui dis que je suis fachée c'est qu'il a fait une bêtise, et il ne m'en veut pas. Si je prends mon premier filleul, qui a 17 ans aujourd'hui, c'est pareil, il aime bien passer du temps avec moi, et pareil quand il était petit, voir encore aujourd'hui, j'ai pas toujours été cool avec lui. Est-ce que pour autant les gens croient que je veux pas d'enfants parce que j'ai l'air plus dure que la moyenne?

Ma réponse a donc été, dans l'absolu oui j'en veux, j'en veux pas à tout prix, je pense que je ferai partie des femmes qui ont des "grossesses tardives", genre après 30 ans, parce que je veux être avec quelqu'un que j'aime avec qui je suis bien, et parler de tout ce que ca engendre, dans la vie, dans le couple, et être assez forts et s'aimer assez fort pour pouvoir d'abord être un couple, puis être un couple avec enfants. Mais bien sûre que dans l'idéal j'aimerais être maman.

Friday, April 06, 2012

J'te connaissais pas




Les gens s'écoutent, mais ne s'entendent pas,
Beaucoup parlent mal, de ce qu'ils ne connaissent pas,
J'te connaissais pas, j'pensais pas,
j'dépensais dans les bars, le coeur bel et bas.
J'te connaissais pas, j'étais bien,

Bon j'rentrais sans heures, jamais la même dans l'ascenseur,
Maintenant moins de groupies a mes concerts,
Une bonne partie de mes coups de fil te concerne.
Les gens peuvent s'aimer avant de se croiser,
D'ailleurs tout de suite j'ai su que c'était toi.
Un homme a soif de mille aventures,
On les veut toutes, mais il en suffit d'une.

J'te connaissais pas,

Les gens s'rapprochent comme pour s'eloigner,
La moitié de nos souvenirs, peut en témoigner,
Tu m'connaissais pas,
Tu te répètais tous les mêmes,
Aucun pour me compléter.
Tu as paumé ton innocence, dans ces relations sans resonance,
Puis tu t'es préférée seule, au fond d'ton panier plutôt que mal accompagnée.

Tu connaissais pas ce genre d'hommes,
Qui reste après t'avoir contempler,
A perdre dans tous les sens,
Tu n'attendais plus, puis nous avons fait connaissance.

Tu m'connaissais pas,

J'te connaissais pas,
Comme tant d'autres, j'étais assuré,
 Qu'aucune ne m'aurait dans la durée, avec toi,
Spécialement, je peux m'y faire,
Ton espace, deviens mon emisphere,
Te mettre a l'epreuve quand la routine s'installe,
Que la rage arrive par la vaisselle sale,
Je n'tomberais peut-etre plus amoureux,

Mais dans le coeur la clé des hommes heureux.
Avec mes impossibles rêves d'artistes,
Te reconnaitre en faisait partie,
Rien ne poussait sur ma banale planète,
Tu m'as fait mettre des fleurs sur mon arbalète.

J'te connaissais pas,
Tu m'connaissais pas,
On s'connaissait pas.

Parce que je ne suis pas rationnelle

Je ne suis pas rationnelle, je ne l'ai jamais été, je ne sais pas si je le serai un jour.
C'est dingue... comme on peut être tout et son contraire... Hyper pragmatique, quelles études, pour quelles débouchées, quels jobs, quels budgets, quels choix avec quelles sécurités, tout faire pour ne dépendre de personne, pour ne pas être un poids pour qui que ce soit. 

Et pas du tout rationnelle, le jour où j'ai un coup de foudre pour un Florent à qui finalement je ne ressemble pas, ou un JC à qui je ressemble trop... Tu grandis, tu tires un trait là dessus, tu te surprends à aimer, tu retombes, et mon Dieu que je ne suis pas rationnelle... 

Enfin, si, pendant 2 ans... En même temps, après le plus gros danger que tu aies pu frôler, ça calme. 

Je suis comme ca, il y en a qui le comprennent, sans doute ceux qui sont un peu comme moi. "Une tombeuse" disent certains, ca veut tout et rien dire, "tu as tous les mecs que tu veux", alors ça, ça se saurait, j'ai tous les autres... Je ne me plains pas, je ne sais pas, je crois que c'est cool de finalement se dire qu'on a encore un coeur qui fonctionne quand on pensait que ce n'était plus le cas, et finalement quand il se réveille, on se demande si ca n'était pas plus facile avant... Je me suis surprise à m'entendre dire, "c'était facile avant, quand je connaissais pas ça", et c'est vrai. J'ai toujours dit que quand tu as connu l'excellence, c'est dur de se contenter du moyen... Mais en fait, je ne connaissais pas l'excellence... On a tous des solutions à tous les problèmes, surtout à ceux des autres, et puis quand il s'agit de nous, y a toutes ces solutions qui se mélangent, s'agitent, plus rien qui n'a de sens parce qu'on a du mal à prendre du recul...

Chaque jour qui passe me surprend, entre la puissance de l'attachement et la surprise des personnes qui m’apaisent, genre Joris 20 ans, qui cogite comme un "homme", alors qu'il n'en aurait pas l'âge, et Hendrick, qui me fait remarquer que tout n'est pas tout noir ou tout blanc... J'avais envie de lui dire "ben si, toi t'es tout noir...". Mais comme je lui ai dit "se rendre compte que tout n'est pas tout noir ou tout blanc, c'est comme la varicelle, plus ça arrive tard, plus tu morfles". J'ai toujours dit que mes principes étaient ma ligne conductrice, c'est ce qui me permet de tenir le cap quand je suis perdue... Et puis là, ils sont remis en question... Alors j'essaie quand même de m'y accrocher, et le seul auquel je puisse me raccrocher c'est de ne me forcer à rien. J'ai pas envie de "profiter" et de "me faire" 15 mecs, pour me dire que je peux le faire, j'ai pas envie de me forcer à être avec quelqu'un pour zapper, ou pour faire passer le temps. J'en ai pas envie. Je sais que ce dont j'ai envie, je ne peux pas l'avoir... En tout cas, pas pour l'instant. Mais j'ai pas envie de me forcer à autre chose.

Alors j'apprends, j'apprends à laisser passer le temps. 

"Le temps passe mais ne guérit de rien, Natacha, toi tu le sais bien"
Jean-Jacques Goldman me connaissait sans doute déjà... 

Saturday, March 17, 2012

Des choses simples



Il y a des  choses simples qui nous rendent extrêmement heureux.

Revoir des gens plus ou moins perdus de vue sachant que rien n'aura changé. Au téléphone déjà, je l'avais senti. Mais ca, c'est magique. Des années sans se voir. Et là, comme avant, on se comprend. Finalement, l'amour et l'amitié sont assez proches, à un C près, et quelques différences de sentiments tout de même. 3C et 1V, c'est ce que j'aime chez mes amis : Confiance, Communication, Complicité et des Valeurs communes.

Pour ces moments partagés avec des gens que j'aime réellement, pour ces fous rires, ces bêtises, ces discussions, cette compréhension pour toutes ces aventures vécues l'une sans l'autre mais sur lesquelles on se retrouve, pour ces amours déchus, cette perte de confiance en soi, pour cet amour retrouvé, tout ce qu'on a raté ensemble, mais qu'on a vécu parallèlement.

Il y a des personnes desquelles on ne sera jamais bien loin. Même sans se parler, sans se voir, sans savoir.

Consigner les meilleurs moments pour se les remémorer au mieux. Ces retrouvailles c'est un de mes meilleurs moments. 

Se réouvrir à l'autre comme avant, sans pudeur. Aimer voir son amie heureuse. Remercier le ciel ou autre d'avoir mis un jour sur notre route cette personne, ou ce prof de physique de nous avoir placés par ordre alphabétique. On ne sait pas pourquoi on s'est perdu de vue, mais on sait pourquoi on se retrouve, merci d'être ce que tu es. Comment tu ne m'as pas plus manqué toutes ces années? C'est important de dire le bon, et toi tu es quelqu'un de bon, une belle personne dehors comme dedans, je ne sais pas et ne cherche plus surtout, à expliquer toutes ces choses. Il n'y avait que toi pour me dire ca et j'avais besoin de l'entendre.

"Il y a des choses magiques, des choses fantastiques qui arrivent dans la vie, c'est toi qui les vis. Personne ne les comprend, personne n'y croit quand tu les racontes. Mais ils n'ont pas vécu ce que tu as vécu. Ils n'ont pas senti ce que tu as senti. Il faut simplement s'autoriser à les vivre. Certains ne se l'autorisent pas. Il faut juste se laisser le droit, s'autoriser à les vivre." Merci d'être ce que tu es.

Chaque jour qui passe ma vie est plus belle, c'est beaucoup grâce à vous tous qui en faites partie. J'ai une chance folle de connaitre autant de personnes riches d'esprit et de cœur, ce ne sont pas des phrases toutes faites, mais juste la seule expression que j'ai trouvé pour vous décrire. Des personnes là pour moi, franches et sincères, qui m'ont toujours aidée à avancer. C'est un de mes plus grands bonheur de vous avoir.

Le courage appelle le courage et Dieu sait qu'on mérite ces p***** de moments de bonheur et de jours heureux!

Monday, March 12, 2012

Juste bien



Le bonheur est une notion assez subjective en fait, on ne peut pas le définir de manière certaine et valable pour tous. Pour certains, ça sera le développement de leur carrière professionnelle qui fera leur bonheur, pour d'autres construire une famille, pour d'autres encore le fait de savourer une délicieuse tarte au citron meringuée.

Le dictionnaire définit le bonheur comme un état heureux, de bien être.

Ainsi, il diffère pour chacun d'entre nous, et dépend beaucoup de la capacité de chacun à se satisfaire de ce qu'il a.

Il y a des périodes de sa vie où l'on se sent plus ou moins bien dans sa peau, plus ou moins épanoui, satisfait ou simplement plus ou moins heureux.

Je crois que je suis dans une période de ma vie, où je me sens bien. Bien dans ce que je suis, bien dans ce que je crois et ce que je ressens.
J'ai arrêté de détester les gens qui m'ont fait du mal, j'ai compris ce qu'il s'est passé. Je ne cautionne pas, mais j'ai compris. J'ai arrêté de choisir les solutions de facilité qui consistent à dire que "c'est sa faute", que "c'est un gros connard", et de me mettre en position de victime. Non, ca ne rend pas plus épanoui de croire que l'on n'a rien à se reprocher, et non, ca ne rend pas plus heureux de tout contrôler.

Je ne me suis pas pour autant transformée en carpette, on sait tous que ca, c'est impossible. Mais, j'apprends enfin de mes erreurs, et suis plus sereine. J'ai gardé mes principes, et les applique toujours. Ce qu'il y a de bien, c'est que j'ai également appris que les principes, c'est aussi fait pour ne pas appliquer systématiquement. Je sais dire ce que je ressens, ne pas regretter, me dire que j'ai tout donné et tout fait pour que ca marche. Je sais profiter de l'instant, je me pose moins de questions sur l'avenir, même si je m'en pose toujours, puisque l'on sait que je suis plutôt du genre à calculer le risque...

Je me sens bien. J'aime sentir mon cœur vibrer, même si je sais que je prends le risque qu'il s'arrête, encore. Mais c'est justement parce qu'il s'est déjà arrêté que je n'ai plus peur de ça. Je sais qu'un jour ou l'autre ça revient. Même si on n'y croit plus trop, on l'attend plus tellement et on ne s'y attache plus vraiment... ça revient.

Je me sens bien. Parce que j'ai le courage, enfin, de suivre ce que je ressens, de suivre mes intuitions, d'être moi-même quand on m'en donne l'opportunité, de montrer ce que je suis, qui je suis, dans les bons et les mauvais côtés.

On a parfois des drôles d'impressions dans la vie, des sensations concernant des rencontres, des moments. Certains moments que l'on vit sans savoir qu'ils resteront les meilleurs de notre vie, et certains que l'on vit en sachant sur l'instant qu'ils resteront dans les meilleurs moments. Je ne sais pas, c'est bizarre, c'est comme si tout était devenu clair, comme si finalement, je ne risquais pas grand chose, comme si quoiqu'il arrive, je saurai faire face, j'ai toujours su le faire.

Moi qui avait peur de tout, j'arrive à un moment de ma vie, où j'ose tout affronter, et c'est dingue de me retrouver là aujourd'hui.

Je me sens juste bien.